«Conte à Rebours», un conte de percussions dansantes

Merci pour ces amitiés qui durent, inconditionnelles, faciles, amusantes, chaleureuses et des plus créatives!

Cette aventure a commencé lorsque je suis retourné m’installer à Montréal après 30 ans de vie à Toronto.

Nous n’avons jamais perdu contact. Plusieurs fois, on s’est dit: « Un jour, il faut créer un projet ensemble » …Et un jour, nous l'avons fait!

Vous voyez, nous nous connaissons depuis longtemps. Nous avons dansé ensemble dans de nombreuses émissions de variétés télévisées qui séduisaient les spectateurs québécois dans les années 70 et au début des années 80... quand on pouvait bien gagner sa vie à danser le gogo! 

Danielle Godin proposa d'ajouter deux autres personnages à un projet déjà initié par Carol Jones où elle racontait l’histoire tragique de Marie-Josephe Angélique, une esclave noire accusée d'avoir incendié une partie du Vieux-Montréal qui à l’époque en 1734 s’appelait Montréal.

Il fallait trouver deux autres criminelles. Hum…. Ça m’apparût un travail de détective amusant.

La légende de La Corriveau accusée d'avoir tué son deuxième mari et Susan Kennedy une irlandaise, travailleuse du sexe, trouver coupable d'avoir décapité sa meilleure amie Mary Gallagher, ont été choisies pour compléter le trio.

Nous avons fait des recherches sur ces trois femmes (oui, bonjour est-ce bien le Pénitencier de Kingston ?) et « Conte à Rebours » est né.

Nous racontons leurs histoires à travers les yeux des Lavandières, ces femmes légendaires qui lavent le linge sur les berges de la rivière. 

Avec des monologues, des chansons et des créations orales à base de percussions, c'est un conte dramatique et percutant avec de l'humour, de l'eau et beaucoup de linge sale.

 À ce jour, nous ne savons toujours pas si elles ont été accusées à tort, et le public non plus !

Travailler avec mes deux amies est d’une grande richesse. Une confiance totale règne entre nous, il n'y a jamais de mauvaises idées, à chaque suggestion on se dit : 

« On l’essaye » ! Cette énergie positive est très conductrice à la création et nous donne une complicité parfaite et harmonieuse sur scène et dans la vie. 

Les gens qui ont vu notre spectacle sont profondément touchés, perturbés et éblouis par notre concept qui n’est pas une comédie musicale, pas une pièce de théâtre, mais un conte percussif. « Un conte » qui étire l'imaginaire, en mettant l’accent sur l'injustice et ce qu'il fallait aux femmes à l'époque pour survivre, pour oser rêver. 

 Écoutez donc la bande annonce du spectacle, regardez nos prochaines dates et partagez.